Julien Coquelle-Roëhm, étudiant en deuxième année de master à l'Ecole de journalisme de Sciences Po, remporte la Bourse René-Payot organisée par les Médias Francophones Publics. Julien faisait partie des deux étudiants sélectionnés pour représenter la France, parmi toutes les écoles de journalisme reconnues par la profession. Il gagne une bourse de 7000 euros, couvrant les frais de déplacement et de séjour, pour effectuer un ou plusieurs stages de formation professionnelle au journalisme radiophonique, dans les rédactions radio membres des Médias Francophones Publics (Radio France, France Medias Monde, Radio Télévision Suisse, Radio Télévision Belge Francophones) de son choix. Toutes nos félicitations, Julien ! ... See more
Rungis, une fourmilière aux portes de Paris Une ville dans la ville. 234 hectares, 12 000 salariés, 25 000 acheteurs. Rungis, le plus grand marché de gros au monde, réside en banlieue sud de Paris. “Le visiter en 3h30, c’est comme lire l’Ancien et le Nouveau Testament en vingt minutes”, prévient Philippe, notre guide. Comprenez : c’est impossible. Rungis ne vit pas au même rythme que tout le monde. Quand la capitale s’endort, lui s’éveille. Toute la nuit, jusqu’au petit matin, les marchands de poissons, de viandes, de fromages ou encore de fleurs, liquident leur stock. Ici, pas question de casser les prix. “Plutôt sauter par la fenêtre que de brader ses aliments”, lance Philippe. Vers 5 heures, les derniers thons, merlus et cabillauds disparaissent dans leurs caisses remplies de glace. C’est l’heure de remballer. A nous d’esquiver les vas-et-vient des transpalettes, car les pilotes, très pressés, ne s’arrêtent pas. Il faut faire vite, les livraisons n’attendent pas. Un café, voire une bonne entrecôte, les attend au petit matin dans l’une des dix-huit brasseries du marché. Baptiste Mezerette ... See more
Le combat d’ATD Quart monde pour montrer la pauvreté autrement « Pourquoi, vous les journalistes, vous nous montrez comme ça ? C’est une question de dignité. On ne veut pas être réduit à des chiffres ou à ce qu’il y a dans notre frigo ! » lance un militant d’ATD Quart Monde. Aucune animosité, plutôt une grande détermination. Approbation unanime autour de lui. Combattre les préjugés Fondé en 1957 par le père Joseph Wresinski dans le bidonville de Noisy le Grand, ATD Quart Monde lutte contre l’extrême pauvreté à travers le monde et surtout en France. Ce vendredi matin l’exercice est a priori simple. Déconstruire les préjugés sur la pauvreté et les pauvres relayés dans les médias à travers l’exemple de reportages télés et écrits. Les réclamations sont directes : moins de misérabilisme, de chiffres réducteurs et d’images dévalorisantes. Pour eux la pauvreté c’est aussi un combat. Et dans chaque combat il y a un côté positif. « A Sciences Po aussi, il y a une grande mixité sociale », lance un étudiant. Moue dubitative d’une participante. Les préjugés ont la vie dure. Même chez ceux qui en sont victimes et qui luttent pour les combattre. Quentin Paillé ... See more
« Bienvenue sur la planète CNIT » La poussière vole, les engins se frôlent dans les étroits couloirs qui leur sont réservés, « ON CRIE FORT POUR SE FAIRE ENTENDRE », bienvenue sur le chantier Eole - La Défense. Situé dans le quartier de la Défense, le but de cet ouvrage est de prolonger la ligne du RER E vers l’ouest jusqu’à Mantes-la-Jolie. Sous le CNIT, le Centre des nouvelles industries et technologies, la nouvelle gare de la Défense est en construction, et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est un vrai chantier ! Pesant plus de 3,8 milliards d’euros répartis sur plusieurs marchés, ce chantier de haute technicité attire les visites depuis septembre 2017 (plus de 4000). Entre autres, se bousculent les riverains inquiets mais vite rassurés par l’avancement rapide et sécurisé des travaux (et surtout le moins bruyant possible) mais aussi des experts en ingénierie venus du monde entier pour admirer les techniques atypiques utilisées par les « compagnons », c’est-à-dire les ouvriers du chantier. Parmi ces techniques, celle des puits, de près de 25m de profondeur et jusqu’à 5m de diamètre, utilisés pour bâtir les futurs piliers apparents et blancs immaculés qui soutiendront cette « gare cathédrale ». Elle ressemble pour le moment plutôt à une fourmilière, où 200 ouvriers s’affairent jour et nuit pour creuser, terrasser, renforcer, bétonner. Un travail d’orfèvres qui ne verra le jour qu’en 2022, à l’ouverture de la gare. Alice CHOMY ... See more
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